Construction palissade bois verticale : caractéristiques, réalisation et avantages

Construction palissade bois verticale : caractéristiques, réalisation et avantages

Pour préserver votre intimité et protéger votre jardin contre les vents forts, la construction palissade bois verticale est une installation que vous pourriez envisager de réaliser. De fait, cette structure en bois revêt de nombreux avantages, même si sa mise en place nécessite de respecter certaines règles. A travers ce billet, nous vous proposons un grand angle sur la construction de palissade en bois verticale, ses avantages et les normes à respecter pour mettre en place un tel dispositif.

La palissade en bois verticale et les types de bois pour la réaliser

La construction palissade bois verticale est, comme son nom le laisse imaginer, une clôture composée de lames de bois positionnées verticalement et fixées à des traverses verticales autour de poteaux. Plus qu’une simple clôture, cette installation est un élément d’aménagement paysager à part entière. Entre fonctionnalité et beauté naturelle, la palissade en bois est destinée à occulter la vue extérieure sur votre maison et la protéger en cas de vent fort, entre autres rôles.

exemple construction palissade bois verticale

En pratique, pour choisir sa palissade en bois, il faut tenir compte des essences différentes de bois existantes. Ainsi, il est possible d’opter pour une clôture en :

  • Cèdre : esthétique, durable et doté d’une belle patine, ce type de bois est naturellement résistant aux insectes et à la pourriture.
  • Pin autoclave : c’est le bois le plus économique et le plus utilisé pour une construction palissade bois verticale. Le pin traité en autoclave est réputée imputrescible et résistant aux intempéries.
  • Douglas : un bois rougeâtre qui se distingue par sa résistance naturelle, sa robustesse et sa durabilité dans le temps.
  • Bois exotiques : cette catégorie regroupe des bois comme l’ipé, le cumaru, le teck, l’iroko. Ils font l’unanimité pour leur durabilité exceptionnelle (plus de 25 ans) et leur résistance naturelle aux conditions extrêmes. Les bois exotiques sont naturellement plus onéreux.

Vous pouvez également construire une palissade en bois verticale avec du Mélèze, du Robinier ou des bois locaux comme le châtaignier. Néanmoins, ils peuvent nécessiter des traitements supplémentaires.

Comment réaliser une construction palissade bois verticale ?

La mise en place d’une palissade bois verticale se fait en plusieurs étapes, et implique également le respect de la réglementation. Quelles sont donc les étapes à suivre pour installer convenablement une clôture palissade bois verticale ? Qu’en-t-il des normes pour ce type de travaux ?

Première étape : prévoir les dimensions et les matériels nécessaires

Pour réaliser une palissade bois verticale, vous devez disposer du matériel nécessaire à une telle opération. Ainsi, vous aurez besoin de :

  • Traverses en bois horizontales pour la structure porteuse de l’installation ;
  • Lattes en bois verticales ;
  • Ciment ou du béton pour consolider les traverses horizontales ;
  • Poteaux, poutres ou planches en bois de récupération.

D’autres équipements tels que la scie, les vices, le marteau, la pioche, la pelle et la perceuse sont aussi indispensables pour réaliser une construction palissade bois verticale. A ce niveau, vous pouvez également prévoir les mesures entre les lames, ainsi que la profondeur des trous dédis aux lattes.

Seconde étape d’une construction palissade bois verticale : Préparer le terrain et sceller les poteaux

La première étape consiste à matérialiser une ligne droite et tracer l’implantation de la construction palissade bois verticale en tendant un cordeau. A l’aide d’une tarière ou d’une bêche, réalisez des trous d’une profondeur de 50 à 70 cm pour garantir la stabilité de la pose.

Ensuite, il faut sceller les poteaux et installer les traverses horizontales.  Dans les trous creusés, placez maintenant les poteaux en bois ou en métal. Pour consolider le tout, versez-y du béton ou du ciment, et laissez durcir pendant au moins 24h. Dès lors, vous pouvez fixer les traverses horizontales aux poteaux, formant ainsi la structure de base.

Troisième étape : fixer les lames verticales et appliquer une couche de protection

Sur les traverses horizontalement fixées entre les poteaux, vous allez maintenant visser ou clouer les lames à la verticale, tout en respectant un espacement régulier (les mesures prises précédemment) afin que le rendu final soit harmonieux. Assurez-vous que toutes les composantes soient solidement fixées, afin de garantir la stabilité et la solidité de la construction palissade bois verticale.

L’installation faite, appliquez un traitement de protection en fonction du bois choisi pour votre construction palissade verticale, vous pouvez appliquer un traitement hydrofuge, une lasure ou un saturateur pour protéger le bois et prolonger sa longévité. Selon le type de bois utilisé et du climat de votre région, cette opération de traitement peut être réaliser une fois l’an ou tous les deux ans.

Les normes à respecter pour une installation palissade bois verticale

La réalisation d’une palissade bois respecte certaines règles, notamment en termes de hauteur, de distance avec le voisinage et le domaine public. De ce fait, avant d’entamer vos travaux de construction palissade bois verticale, vous devez vous référer aux dispositions du PLU (Plan Local d’Urbanisme) de votre commune et au plan cadastral relative aux propriétés mitoyennes. Les usages locaux et la carte communale peuvent également être des sources à consulter.

Une déclaration de travaux et une demande de permis d’aménager peuvent également s’avérer nécessaires pour un tel projet. C’est le cas lorsque le PLU l’exige, si votre construction palissade bois verticale dépasse 2 mètres de haut ou si votre terrain est situé dans une zone protégée.

Quels sont les avantages d’une construction palissade bois verticale ?

Si la construction palissade bois verticale est si plébiscitée aujourd’hui en aménagement extérieur, c’est parce qu’elle procure de nombreux avantages (N.D.L.R : consultez notre article avantages et inconvénients des clôtures bois. Quels sont ces atouts ?  

  • La polyvalence : la palissade en bois verticale est une installation polyvalente, étant donné qu’elle s’intègre harmonieusement à tous les environnements extérieurs : clôture, jardin, terrasse, cour intérieure. De même, que vous ayez un terrain plat ou en pente, vous pouvez mettre en place cette installation.
  • L’esthétique naturelle : la construction palissade bois verticale se caractérise également par son charme à toute épreuve, peu importe la déclinaison de bois choisie. Portée par l’esthétique naturelle du bois, elle combine authenticité, modernité et fonctionnalité.
  • La préservation de votre intimité : cette construction en bois verticale a aussi l’avantage de vous protéger des regards extérieurs, préservant ainsi votre intimité. Effectivement, le fait que ses lames soient fixées verticalement bloque la vue aux regards indiscrets.
  • L’entretien facile : Pour peu qu’il soit d’une certaine qualité ou bien protégé dès l’installation, le bois est un matériau facile à entretenir, d’autant plus qu’une simple lasure ou un traitement périodique permet de profiter longtemps de votre structure.
  • L’augmentation de la valeur du logement pour la vente ou la location.

Pour bénéficier de ces atouts, nous conseillons de confier votre construction palissade bois verticale à un artisan qualifié.

Lexique

  • palissade en bois verticale : clôture faite de lames posées verticalement sur une ossature pour préserver l’intimité et couper le vent.
  • lames : planches étroites en bois qui forment la surface de la clôture.
  • traverses horizontales : pièces de bois fixées entre les poteaux et servant de support aux lames.
  • scellement au béton : technique consistant à fixer les poteaux dans des plots de béton afin d’assurer la stabilité de la palissade.
  • traitement autoclave : procédé industriel d’imprégnation sous pression qui protège le bois des insectes et de l’humidité.
  • lasure : produit de finition qui protège le bois tout en laissant apparaître son veinage.
  • saturateur : protection liquide qui pénètre le bois pour limiter le grisaillement et les infiltrations d’eau.
  • traitement hydrofuge : application qui rend le bois moins perméable à l’eau pour prolonger sa durée de vie.
  • tarière : outil manuel ou motorisé qui sert à creuser des trous profonds et réguliers pour les poteaux.
  • cordeau : fil tendu utilisé pour aligner précisément l’implantation d’une clôture.
  • PLU (Plan Local d’Urbanisme) : document communal qui fixe les règles locales de construction et d’aménagement.
  • plan cadastral : plan officiel qui délimite les parcelles et précise les limites de propriété.
  • zone protégée : secteur soumis à des règles de conservation où des autorisations supplémentaires peuvent être exigées.